La solution caillebotis-béton sur fosse à lisier, actuellement la plus répandue pour des raisons de coût et d'efficience de la main d'oeuvre, n'est pas sans poser quelques problèmes :
● fractures d'un des membres suite à une glissade, notamment en fin du cycle d'engraissement,
● blessures, notamment queues écrasées,
● inflammation des articulations (typiquement gros jarret).
Le département "confort animal, éthologie et hygiène" de l'Université Louis-et-Maximilien de Munich (Bavière) s'est penché sur l'impact du revêtement des sols dans les ateliers d'engraissement des taurillons, et a testé différents types de caoutchouc. Premier atout des revêtements caoutchouc : une diminution de la fréquence des blessures au niveau des queues par écrasement. Les inflammations les plus graves de l'extrêmité de la queue, qui peuvent conduire à des abattages d'urgence (4,8% selon la Bayerische Landesanstalt für Landwirtschaft - le Département bavarois à l'Agriculture), sont ainsi évitées.
Même constat pour les pathologies des articulations et du carpe.
« La taille des onglons de tous les animaux est normale à la fin de l'essai », précise aussi Elizabeth Bahrs, dont la thèse de doctorat portait sur le comportement et la santé des taurillons.