Porcins : à la lumière du bien-être

Les fenêtres en périphérie des salles constituent  un bon rapport qualité/prix, cependant le niveau  de luminosité décroit lorsque l’on s’éloigne de la  fenêtre.Une bonne qualité d’éclairage améliore la prise alimentaire des porcs ainsi que le confort de travail des opérateurs.

En élevage porcin, s’équiper d’un éclairage adapté aux besoins des animaux constitue un levier technique intéressant, qui impacte également les conditions de travail des éleveurs. D’ailleurs, la réglementation sur le bien-être animal impose une durée et une intensité d’éclairage minimales pour les porcs. Que ce soient des truies, des verrats, des porcelets, des porcs charcutiers, tous doivent être exposés à une lumière d’une intensité au moins égale à 40 lux pendant un minimum de huit heures par jour (directive 2008/120/CE).
Partons des besoins du porc : peu sensible à l’intensité de la lumière, cet animal n’aime pas les forts contrastes lumineux. Son activité est principalement diurne et crépusculaire. La luminosité a une incidence positive sur la santé des animaux et la reproduction ; l’essentiel de la consommation d’aliment s’effectue le jour ; au sevrage en particulier, les porcelets ne consomment qu’en présence de lumière. Un niveau de luminosité de 40 lux à hauteur des yeux permet aux animaux de se voir distinctement.

Réduire les risques d’accident

Pour les travailleurs, l’éclairage procure un environnement plus sûr et confortable : la profession préconise une intensité minimale de 100 lux pour la circulation dans les couloirs, 200 lux pour la surveillance des animaux et entre 300 et 400 lux pour tout travail de précision. Bien entendu, si la lumière naturelle améliore nettement l’attractivité de l’élevage auprès des salariés et des éventuels visiteurs, un éclairage artificiel complémentaire associé à un système de programmation reste indispensable pour compléter le dispositif. Une minuterie, installée sur une source de lumière artificielle, permet de compenser un manque de lumière naturelle et de respecter le rythme d’éclairement minimum de 8 heures d’exposition à la lumière par jour.

Lors de la conception des bâtiments, le choix du type de  matériaux et leur couleur, plutôt claire, peuvent favoriser  la réflexion des rayons lumineux.
L’éclairage artificiel peut se faire avec des tubes fluorescents (36 W en général) ou des LED. L’éclairage LED permet de faire varier l’intensité lumineuse, par exemple dans le cadre de programmes lumineux ou d’éclairage complémentaire naturel, tout en garantissant des économies d’énergie non négligeables. Pour un post-sevrage, éclairé 8 heures par jour sur 6 semaines, la différence de consommation entre ces deux types d'éclairage est de 26,0 kWh, soit 85% d’économie.

Les LED durent plus longtemps et consomment moins

L’installation de tubes LED constitue un investissement supérieur aux néons lors de l’achat, l’équipement LED étant cependant nettement plus rentable sur la durée, à la fois du fait du différentiel de consommation nettement favorable à la LED, mais également d’une durée de vie beaucoup plus importante (50 000 h. vs 10 000 heures pour un tube fluorescent). Le prix du tube LED est proche de 50 à 70 euros alors que celui du tube fluorescent avoisine les 30 à 40 euros (hors pose).

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